Je suis fière de dire qu’après avoir fumé pendant 43 ans, je n’ai pas touché à une cigarette depuis un an et demi. J’ai passé le premier mois à pleurer, à crier et à dire des gros mots, mais je n’ai pas fumé. Chaque tentative m’a appris quelque chose, c’est-à-dire que j’avais la force de le faire. », témoignage de Sandy, Moi j’écrase
Arrêter de fumer, c’est souvent compliqué.
Pour la journée mondiale sans tabac, pour l’occasion, on fait le point sur les 5 choses qui sont les plus difficiles à gérer lorsqu’on essaie d’arrêter de fumer, selon ceux qui y ont réussi.
1. Arrêter de fumer provoque des symptômes physiques et psychologiques
Lorsque le tabac prend place dans les habitudes du quotidien, ça devient difficile de s’en séparer, notamment parce-qu’un ensemble de symptômes physiques et psychologique vont se manifester à l’arrêt de la consommation de tabac.
En effet, comme l’explique Tabac, info, service, les symptômes physiques sont notamment dû au manque de nicotine et commencent à apparaître moins de 24h après l’arrêt de tabac. Mais les symptômes sont plus intenses entre 48h et 72h après l’arrêt. Après ces premiers jours difficiles, ils s’atténueront petit à petit au fil du temps pendant une vingtaine de jours. Ces symptômes finissent par disparaître au bout d’environ 6 à 8 semaines.
Une fois cette période passée, le plus difficile sera de lutter contre les envies de fumer qui apparaissent lors de situations particulières et qui peuvent durer en général entre 6 et 12 mois.
Mais quels peuvent être ces symptômes ?
Les symptômes physiques et psychologiques que provoquent l’arrêt de tabac peuvent être divers et varient selon les personnes.
Les symptômes de manque les plus courants sont :
- le besoin urgent et irrépressible de fumer
- l’irritabilité
- les troubles de la concentration
- l’anxiété
- les troubles du sommeil : insomnies
- la dépression
- la tristesse
- la fatigue
- la toux
- l’étourdissement et les maux de tête
- la faim : augmentation de l’appétit
- la constipation
- les troubles digestifs
Mais pas de panique, ces désagréments ne sont qu’éphémères comme l’explique Québec sans tabac dans son article je crains les symptômes de sevrage.
2. Cesser la dépendance au tabac
La cigarette est une des addictions les plus répandues en France, et pour beaucoup de fumeurs il semble difficile, voire inconcevable de s’en passer.
Comme l’explique le site Kwit, il existe 3 types de dépendance :
- La dépendance physique : il s’agit de la dépendance à la nicotine présente dans le tabac. Votre cerveau réclame sa dose de nicotine.
- La dépendance comportementale : c’est une dépendance à la cigarette en elle-même qui peut s’installer sous forme de réflexe ou de rituelle, par exemple, la cigarette que l’on fume après manger ou avant de dormir.
- La dépendance psychologique : c’est une dépendance qui s’installe sous forme de cigarette dite « béquille », qui servent de soutien en quelque sorte, par exemple : je fume car je me sens seul, car je m’ennuie, etc…
Une personne qui fume peut être atteinte par ces trois formes de dépendances. Un fumeur qui décide d’arrêter de fumer doit donc s’attendre à lutter contre ces trois formes distinctes et complémentaires pour réussir à passer le cap.
3. Prendre du poids, un passage obligé ?
La prise de poids suite à l’arrêt du tabac et l’une des principales craintes pour les personnes qui souhaitent arrêter de fumer, et en effet, l’arrêt de la cigarette s’accompagne souvent pour les fumeurs et fumeurs d’une prise de quelques kilos en plus. Et ce pour plusieurs raisons.
Le plus souvent, la prise du poids vient du remplacement du tabac par plus de nourriture. Il s’agit de remplacer le fait de fumer par une autre action afin de compenser le manque ressentit. Ensuite, c’est le manque de nicotine qui, à cause de l’arrêt du tabac, augmente l’appétit, et entraine une consommation plus importante de nourriture et donc une prise de poids. Se faire accompagner par un nutritionniste ou une diététicienne est donc particulièrement recommandé quand on se lance dans le projet d’arrêter de fumer.
4. Ne pas avoir confiance en soi et avoir un entourage défaitiste
Il ne faut pas le sous-estimer, arrêter de fumer est une épreuve importante et difficile. C’est une course de fond qui demande de l’endurance et une grande discipline mentale pour tenir jusqu’à la ligne d’arrivée.
Comme toute épreuve, elle nécessite du soutien et de la confiance. Il est primordial pour arrêter de fumer de croire en ses capacités, de se dire qu’on en est capable et qu’on peut le faire, si on y croit pas soi-même, on ne peut pas réussir.
Il est également plus qu’important d’être soutenu par ses proches durant cette avancée.
5. Sortir et ne pas être tenter de fumer
Lorsque la phase de manque s’estompe, cela na veut pas dire que l’envie de fumer disparaît totalement. En effet, comme dit précédemment, l’envie de fumer peut persister entre 6 à 12 mois après l’arrêt du tabac, et parfois encore plus selon les personnes. L’envie de fumer peut donc être très présente notamment lors de situation particulière comme en soirée avec des amis, etc… Elle l’est encore plus lorsque « l’ex-fumeur » est entouré de personnes qui fument. Il faut alors réussir à ne pas céder à la tentation ou ne pas se laisser influencer par des amis parfois trop insistants pour être accompagner lorsqu’ils fument.
Pour finir, voici quelques conseils qui peuvent être utiles pendant la phase d’arrêt du tabac…
- Madame Figaro : Les erreurs à éviter lorsque l’on arrête de fumer
- 7 symptômes lorsqu’on arrête de fumer et comment les atténuer
- Fédération française de cardiologie : Les bénéfices immédiats de l’arrêt du tabac, qui vous encourageront à poursuivre vos efforts 😉
- Tabac, info, service : J’arrête de fumer
- Nicorette : Réduire avant d’arrêter
- Moi j’écrase : conseils d’ex-fumeurs
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